Quel millésime pour les HTF que cette année 2006 ! 365 jours vécus à plein régime, avec le lot habituel de petites contrariétés mais noyées dans un océan de bonheur. 2006 aura vu la naissance du premier CD des HTF dont les ventes atteignent un succès inespéré. Probable que les nombreuses critiques élogieuses lues dans les différentes revues spécialisées n’y sont pas étrangères. Outre frontières helvétiques, la route de 2006 a mené les HTF au 4 coins de France, Corse comprise (le rêve), et même en Tchéquie. Inoubliables ces heures de bus et ces multiples rencontres. Que du bonheur ! Un succès grandissant et une notoriété européenne à présent bien assise. 2006 a aussi vu le départ de Chris et l’arrivée de Rémi qui par l’apport de son talent et ses larges connaissances musicales a amené un sérieux coup d’accélérateur.

Mais rien n’aurait été possible sans la confiance témoignée par tant d’organisateurs, le soutient de nos familles et amis et la présence du public à chaque fois aussi nombreux que chaleureux. Merci, merci et encore merci à vous tous de nous permettre d’exister dans le partage et l’amitié.

Et 2007…. ? Ne comptez pas sur un assoupissement des HTF. Que non ! Cette nouvelle année s’annonce sous les meilleurs auspices et puis, en 2007, les HTF fêteront leur 5ème anniversaire ! Nous fêterons ça dignement, c’est clair. Consultez régulièrement notre liste des concerts, elle vous permettra le moment venu de connaître la date à laquelle se dérouleront les festivités.

Dans l’attente de vous rencontrer sur la route de nos concerts, les HTF vous souhaitent à tous un joyeux Noël ainsi qu’une merveilleuse année 2007. Mille fois merci et plein de bisous sous le sapin !

Nous voulions que la fête soit belle et elle a été magnifique. Une soirée inoubliable pleine d’émotions, d’amitié, de rires et de musique. Cette fois, la famille des Farmers était élargie par la présence de nombreux conjoints et enfants. Sans oublier bien entendu nos amis très chers Xavier & Stéph' ainsi que Chico & Marie. Tout a commencé sur le coup de 17h30 par le show Bill in America, notre guitariste fétiche. Comme d’habitude, une montée en douceur de l’ambiance afin de donner envie aux clients de rester ou de revenir sur place pour le concert des HTF prévu à 21h30. Puis apéro avec nos hôtes Ornella et Franco, des êtres délicieux avec le cœur sur la main qui veilleront tout au long de la nuit à ce que nous ne manquions de rien.

Le repas du soir a été pris en commun au motel « Le Central » à Malleray ou plus d’un Farmer passera la nuit (ou plutôt dormira durant la matinée du lendemain...). Un superbe repas partagé dans la bonne humeur et la fraternité. Une chose est sûre, c’est que le passage des HTF dans cet établissement n’est pas passé inaperçu. A l’heure du café, un grand moment d’émotion attendait les HTF. Surprise ! Xavier et Stéph' ont offert à chaque HTF un recueil complet des péripéties du voyage d’octobre 2006 en Corse, soit près de 800 photos accompagnées d’un journal de bord. Quel plaisir vous nous avez fait les amis. Merci du fond du cœur pour ce merveilleux cadeau.

Impatients de rentrer en scène, les HTF ont enfin regagné le Memphis vers 21h45. Mais plus question de trouver une place de stationnement tant les alentours du Pub et même des rues environnantes étaient encombrées de véhicules. Il faudra aller un peu plus loin. A l’intérieur, un monde fou et un puissant murmure de satisfaction a retenti à l’entrée des HTF. Dur de se frayer un chemin jusqu’à la scène. En traversant la foule compacte, nous croisons une multitude de visages qui ont jalonné notre route, ce qui procure un plaisir des plus intenses. On serre des mains, on s’étreint, on s’embrasse. Ouuuh ! Il fait chaud au cœur !

Enfin c’est le coup d’envoi du concert. Dès les premières notes, l’ambiance monte d’un cran et le Pub s’embrase. Les visages des HTF sont détendus et complices comme jamais. Le son est nickel et le public à portée de main nous exprime toute sa joie. Quel bonheur ! Et ce sera comme ça tout au long de la nuit, sans la moindre baisse de régime. Pit a soudainement les yeux qui brillent de fierté. Normal, sa fille Angie vient de rentrer en scène pour un duo avec Yves. Elle nous interprétera ensuite deux chansons qui feront frissonner l’assistance. Tu es magnifique Angie et tu chantes merveilleusement. Que ta carrière qui s’annonce sous les meilleurs auspices soit longue et que tes rêves se réalisent. Surtout, reste comme tu es: simple et authentique. Après une courte pause qui permettra aux fauves d’aller boire à la mare, c’est reparti de plus belle. L’ambiance est bouillonnante et le personnel du Pub est mis à rude contribution. C’est bien connu, la chaleur ça donne soif !

Soudain le concert est interrompu ! Bin oui quoi, il est temps de le baptiser ce CD tant attendu et qui a donné tant de fil à retordre à notre Yves Lee (env. 130'000 heures de travail comptabilisées et 35'000 km parcourus selon son décompte, frais d'ailleurs pas encore remboursés par un caissier quelque peu radin...). Le champagne est ouvert et le CD arrosé comme il se doit. Cet interlude est mis à profit pour « introniser » notre nouveau et excellent batteur Rémi par la remise du fameux collier aux deux plaquettes qui symbolise l’appartenance à la famille des HTF. Il ne pouvait en être autrement pour nos fidèles amis Xavier et Franco qui, élus membres permanents du staff des HTF dans leur fonction de photographe et chauffeur, se sont vu remettre le même symbole. Merci les amis pour tout ce que vous faites pour les Farmers.

La musique ayant repris ses droits, Chico, chanteur et leader des Truckers, est invité à une jam-session de derrière les fagots. D’abord un morceau emprunté au répertoire des HTF puis, préparés en répétition la veille afin d’offrir une surprise à notre Chico, deux morceaux blindés des Truckers. Rien à voir avec la country, mais quel pied à jouer ce rock US, surtout le morceau qui porte le nom de ce groupe illustre. Merci Chico de nous offrir ton amitié. Comme tu l’as dit, dans cette jungle impitoyable qu’est la musique, il fait bon rencontrer des gens de la même tribu. Ou bien ? En fin de soirée, dans une ambiance incendiaire, c’est encore le guitariste des Vintage qui viendra se joindre aux HTF. Quel plaisir!

On ne sait plus à quelle heure les HTF ont raccroché leurs instruments. On se souvient que c’était après plusieurs rappels dont un dernier habilement monnayé par notre Yves Lee. Bisous aux musiciens par ces dames de l’assemblée, sinon Nada ! Et ça a marché ! La parole a même été ajoutée au geste. On a ainsi entendu une groupie dire : « j’ai plongé dans le bleu de tes yeux ». La lèvre encore tremblante, ce musicien dont nous tairons le nom a mis le reste du week-end à s’en remettre.

Tard, très tard le soir, on peut même dire tôt le matin, après les rangements, les nettoyages et la remise en place du mobilier, Ornella et Franco ont encore eu la gentillesse de nous offrir un buffet chaud et froid fort apprécié. Mais tiens, où est Yves ? La réponse viendra de Franco qui nous apprendra que notre chanteur s’était pris d’affection pour un thuya, cônifère auquel il avait fourni l’engrais solide et liquide nécessaire à sa croissance annuelle. Passablement éprouvé par ce travail de jardinage, Yves avait ensuite demandé à être conduit à l’hôtel.

Après une courte nuit, sur les coups de midi, les HTF et leur staff se sont encore retrouvés pour partager un petit-déjeuner au Memphis Pub rendu méconnaissable (ou reconnaissable, c'est selon...) par la femme de ménage. Puis le moment difficile des au revoirs mais avec le souvenir de moments forts et intenses partagés avec des gens adorables. Merci à tout le monde, organisateurs, musiciens, amis et public qui avez contribué à ce que cette soirée soit une pleine réussite. Le Memphis est devenu un passage obligé. Ca c’est sûr ! (photos en galerie)

Belle soirée dont le pôle principal a été les retrouvailles avec nos amis Truckers ainsi que nos fidèles fans qui ont une fois de plus fait le déplacement. Très bon éclairage et puissante installation de sonorisation. Mais une fois de plus, il a été démontré que s’acharner à vouloir transformer un gymnase en salle de concert débouche inévitablement sur un fiasco sonore, tant sur scène que dans la salle. Malgré ces conditions difficiles les HTF ont su se faire remarquer auprès d’un public dont la culture penche davantage vers le Rock. Voulu par les organisateurs, ce mélange country-rock, rock US et rock celtique s’est révélé payant. A rééditer, mais plus dans ce genre de salle. (photos en galerie)

C’est avec un immense plaisir que les HTF ont joué à l’occasion du 50 ème anniversaire du frère de notre Pit national. Victime d’un terrible accident de la route à l’âge de 24 ans, Béat Ott s’est retrouvé fortement handicapé. L’entendre crier sa joie et voir son regard s’illuminer dès les premières notes envoyées par les HTF fut un moment très touchant et très fort. Double lumière lorsque Angie s’est jointe aux HTF pour interpréter de manière magistrale 4 superbes chansons. Quelle voix et quelle maîtrise Angie ! Un plaisir pour les oreilles (et les yeux). Une magnifique soirée dans une très jolie salle superbement décorée. Un concert très relax sans la moindre pression (sauf celle qui mousse). Des rencontres et la découverte d’une bonne maîtrise de la langue de Goethe par notre batteur Rémi. Mit the french accent of course, mais du Deutsch quand même. Fin de soirée dans le hall du motel avec quelques espiègleries de Bill et Remi au moyen d’une ancienne poussette décorative. Des rires et encore des rires. Merci à toute la famille Ott de nous avoir si chaleureusement accueillis et bisous aux dames. (photos en galerie)

Après avoir vécu si intensément ensemble durant une semaine en Corse, les HTF s’étaient habitués à vivre en petite communauté. Se retrouver après 15 jours de séparation était un vrai bonheur. Encore fallait-il que l’encadrement soit sympa. Et il l’a été, et bien plus que cela. Françoise et son équipe de Country Way nous ont reçu comme de vieux amis et nous avons passé une soirée remplie d’amitié (merci pour le T-shirt ma biche). De plus, ce n’était pas n’importe qui derrière la console. Eh oui, ce n’était pas moins que Pierre Lorry, leader du Phenix Country Band qui s’est décarcassé pour nous faire un son agréable dans ce gymnase à la sonorité très difficile. Il était aidé par son amie Sylvie. Deux êtres adorables que nous avons eu plaisir à rencontrer et à côtoyer le temps d’une soirée. Un tout grand moment que cette petite jam avec Pierre à la guitare. Tu sais mon grand, si tu te donnes un peu de peine au chant et à la guitare, tu peux facilement en faire ton métier et monter un groupe de country qui cartonne en France ! Hé hé hé ! Le public de Chirens aussi mérite nos éloges. Attentif, respectueux et participatif. Bravo à vous tous ainsi qu’aux danseurs. Encore mille fois merci à vous tous pour la qualité de votre accueil. On se reverra ! (photos en galerie)

Bill qui avait participé à l’édition 2005 de ce rendez-vous de motards sous l’égide du Rock nous avait promis une semaine sympa dans un très bel endroit. Eh bien il s’est complètement planté notre Billou, nous avons en fait passé une semaine d’une densité incroyable et pleine de bonheur dans un inoubliable coin de Paradis. Nous l’avons impatiemment attendu ce séjour en pays Corse et nous en parlions souvent. A chaque fois que le sujet revenait dans la discussion, nous nous rendions compte que nous en attendions énormément. A tel point que la barre avait été placée si haut qu’on pouvait craindre ne jamais l’atteindre. Erreur ! Non seulement elle a été atteinte, mais elle a été dépassée au point que nous l’avons perdue de vue. Sous peine de faire exploser notre website, il nous est impossible de raconter ici tout ce que nous avons vécu ensemble ou séparément ni de tenter de vous faire ressentir tout ce qui nous a touché. Tant d’amitié, de partage, d’images, de senteurs et de sentiments ne peuvent que se vivre. Notre souhait est que chaque être humain puisse un jour connaître ce que nous avons eu le privilège de vivre au cours de ces huit merveilleuses journées contées très succinctement ci-après.

Dimanche 15 octobre
Diane à 3h00 pour notre divin chauffeur Franco et Marcel. La remorque est attelée de nuit à notre bus de location pris en charge la veille. En fait, la nuit a été courte pour chacun des Farmers, tant l’excitation prédominait. Mais la joie est telle que le manque de sommeil ne se fait guère sentir. Claude est embarqué au passage et les Farmers made in Switzerland se retrouvent tous au local de Renan/CH pour charger le bus. Stéphane, cousin de Danny, est également du voyage. Puis, en route pour Dasle/F où nous attendent Bill, Rémi et notre incontournable photographe Xavier. Un super petit déjeuner préparé par Marie nous y attend. Il est 6h30 du matin et premier dérapage : le café trop chaud est refroidi à l’extrait de malt. Mais sans excès bien entendu. Le voyage se déroule très tranquillement et les heures de route sont mises à profit pour récupérer le sommeil perdu. A la mi-chemin, nous retrouvons Chico, fabuleux chanteur des Truckers et Marie son épouse. Nous faisons route ensemble. Au guidon de sa bécane, Chico regrette de s’être mis à disposition pour nous montrer le chemin tant l’allure de notre attelage est lente. Mais finalement nous arrivons au port de Marseille à 17h30. Rencontre avec une foule de motards ou seul Bill semble avoir sa place. Nous mesurons alors les multiples liens qu’il avait noués l’année précédente. Avec, pour certains d’entre-nous, l’émotion du premier voyage à bord d’un énorme ferry, nous embarquons quelques minutes plus tard. D’étage en étage, de couloir en couloir, nous trouvons enfin nos cabines. Pas beaucoup de place, mais un certain confort tout de même. A peine les bagages déposés et c’est la visite du bâtiment. Mais comment ça peut flotter des énormités pareilles ? Après la découverte de tous les ponts du navire, c’est enfin l’apéro au bar. Puis à 19h, alors que nous appareillons, nous nous rendons dans la magnifique salle à manger où un succulent repas nous est servi. Mousseline de poisson, émincé de sanglier accompagné de pâtes et dessert. Après un aérage sur le pont pour les uns et un fumage de poumons pour les autres, le bar est pris d’assaut par les motards et les musiciens. Nous y resterons tardivement, même très tardivement pour les derniers dont quelques Farmers feront partie. La mer se déchaîne, le navire tangue et la nuit est difficile pour tous. Pas grand monde dormira cette nuit-là. Certains iront chercher l’air frais et le sommeil sur le pont supérieur mais vu la mer démontée, n’y trouveront qu’une superbe douche à l’eau de mer. Hein Xavier ? Le pauvre, comme si ça ne lui avait pas suffit de souffrir du mal de mer malgré ses comprimés de Nautamine. Spectacle à ne manquer sous aucun prétexte: voir et entendre Chico alors qu’il tente de retirer ses fringues de motard dans une cabine de 10m2 pour 4 personnes avec une mer déchaînée et 2,4 o/oo par botte. Puis l’enfiler à nouveau 1 heure plus tard pour aller prendre l’air sur le pont, aidé toutefois par sa chère Marie qui s’employait sans grand succès à garantir le repos nocturne de la chambrée. Tant mieux pour les spectateurs.

Lundi 16 octobre
Après avoir testé l’étroitesse de la douche, les Farmers rejoignent le buffet du petit déjeuner alors que le port d’Ajaccio est en vue. Quel merveilleux lever de soleil sur ce magnifique paysage. Nous accostons à 7h30. Nickel, il ne nous reste plus qu’à suivre le camion des supers technos toulousains Fabrice, Fabien et Bobby. Par des routes aussi étroites et sinueuses que mal entretenues, nous arrivons enfin au village de vacances de Paese di Lava. Quel magnifique endroit. Nous sommes sous le charme. Nous déchargeons le matos et le rangeons dans un garage prêté par le big boss Eric, un solide rocker qui dissimule difficilement son grand cœur. Puis, par les sentiers fleuris, nous nous rendons dans les bungalows contigus qui nous ont été assignés. Superbes ces petits appartements sur deux étages avec cuisine agencée et terrasse. Chacun fait son nid et s’apprête à vivre comme il le souhaite ce séjour béni des Dieux. Tandis que certains vont courir dans les collines, d’autres vont nager ou plonger. Eh oui, les Farmers c’est aussi le sport et une saine alimentation. Demandez à Bill, il vous le confirmera. D’ailleurs, il suffit de le voir pour constater que l’achat d’un home trainer l’a complètement métamorphosé. Le seul incident de la journée s’est déroulé sur la plage. Attaqué et enlacé au niveau de la jambe par un énorme poulpe de 300g, Claude a été promptement secouru par notre valeureux Franco qui s’est empressé de le capturer et de le préparer en vue de sa livraison aux cuisines. En bon fils de la mer du sud de l’Italie, Franco initie Rémi à la dégustation d’un tentacule cru. Puis apéro et repas de midi sur la superbe et vaste terrasse du resto. Nous y faisons la connaissance de la sympathique et charmante Sabrina au sourire intarissable. Splendide buffet un peu trop ar…rosé pour l’un d’entre-nous. Le mal de terre probablement. Sieste pour les uns, promenade pour les autres, c’est ça la Corse, chacun à son rythme et selon ses envies. Ce principe sera scrupuleusement respecté par chacun durant toute la durée du séjour. En soirée, apéro avec Bill in America dans son show toujours très apprécié. C’est vraiment bien ce que tu fais Billou. Après un big et succulent barbecue, nous assistons au spectacle du personnel du village. Surprenant de professionnalisme. Puis, test des fameux « gosiers », spécialité du bar, servis par François, Gwendoline et la délicieuse Jasmine, rapidement devenue la chouchou des Farmers. Et ce jusque……tard, très tard dans la nuit.

Mardi 17 octobre
Par un temps radieux, le réveil matinal est très diversifié. Les plus courageux (Rémi, Danny et Marcel) s’en vont courir dans les collines tandis que les autres se remettent avec peine de la soirée euphorique de la veille. Après la douche et le petit déjeuner, les Farmers accompagnés de Chico et Marie partent en excursion découvrir les magnifiques Calanches de Piana. Une journée haute en couleurs. C’est Xavier qui ouvre les feux par la blancheur de son teint. Deux heures et demie de routes sinueuses auront suffisamment ballotté son estomac pour qu’il profite d’un arrêt à un feu de chantier pour aller nourrir les sangliers. Un apéro plus tard, nous trouvons un chouette petit resto typique dans lequel nous nous attablons. Le fond de musique polyphonique Corse plaît à Claude mais pousse Pit à la limite de la dépression. Le repas est succulent. Seul Xavier, la flore intestinale en pleine reconstitution, a de la peine à se nourrir. Au café succède une dégustation d’eau de vie de Myrthe gracieusement offerte par le patron. Danny se paie une double dose et vire au rouge/bleu dans les minutes qui suivent. Cette magnifique teinte « alcolo sur le déclin » éclairera son visage durant plusieurs heures et lui vaudra bien des moqueries. Heureusement qu’il a bon caractère notre Danny. Nous visitons ensuite les calanches de Piana. Un site magique dont les roches érodées de couleur rouge-orange nous on fasciné. Nous avons ainsi profité de l’endroit pour y faire une multitude de photos de groupe. Pas évident de camoufler les pompes blanches de Claude qui ne faisaient pas trop country dans le paysage. Une prise de vue a obligé les HTF a effectué une petite grimpe. L’occasion de constater que tout le monde n’a pas la légèreté et l’agilité d’un chamois. D’où quelques rigolades au détriment de certains. Après une petite recharge de houblon au kiosque du lieu, nous reprenons le chemin du retour. En chemin, Rémi fort inspiré par les nombreux troupeaux de chèvres et moutons nous gratifie de ses bruitages animaliers. Attention à ne pas finir en Kebab Rémi ! La soirée commence par le concert apéritif de la très sympathique et talentueuse Laetitia. Le souper sera superbe et excellent. Après le repas, bar et concert d’un groupe local au rock un peu particulier. Puis retour au bar pour une nouvelle soirée pleine de rencontres et de rires, notamment avec deux bikers pur poil, Angel et José. C’est terrible ce que les heures passent vite à cet endroit. Nous nous couchons à des heures très diverses. Seul le malheureux Danny aura sauté repas et soirée afin de soigner son allergie à la Myrthe.

Mercredi 18 octobre
C’est le grand jour du concert des HTF. Dieux du sport et de la discipline, la section rythmique au grand complet (Rémi et Marcel) vont courir dès 7h du mat’. Au retour, après une bonne douche un solide petit déjeuner, le band entame une répétition dans la cuisine du bungalow no 46. Journée soft au niveau bibine en prévision de la prestation du soir. Après le repas de midi, repos pour tout le monde. Le sound check se déroule à 16h30. Il nous permet de tester et d’apprécier le grand professionnalisme de l’équipe à Fabrice. Un régal de travailler avec ces personnages incroyables qui deviendront de vrais potes en quelques minutes. Puis, repas, café et un moment de détente avant de monter sur scène. A 23h, les HTF allument les bikers qui investissent rapidement la salle, enchantés par notre musique. L’ambiance ne faiblira pas d’un poil jusqu’au rappel ponctué par l’arrivé d’un biker qui nous gratifie d’un intoxicant burn out. Une soirée superbe et un grand succès pour les HTF. Avec le sentiment fort agréable d’avoir fait du bon travail avec plaisir, les HTF et son staff se replieront rapidement vers le bar qu’ils quitteront très tardivement en compagnie de notre grande amie bikeuse Sylvie de Charquemont et nos frères toulousains de la technique, chassés par le personnel qui n’en pouvait plus. Mais la soirée n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Suite à l’idée d’on ne sait plus qui, la terrasse du bungalow 46 est prise d’assaut par tout ce petit monde. Jusqu’à 7h du matin, Bobby en délire nous fera éclater les abdominaux. Un grand moment dans l’histoire des HTF. Dommage pour la serviette de plage que Xavier avait mis à sécher quelques mètres en contrebas de la terrasse. Il paraît qu’elle sentait un peu les déjections le lendemain. Un renard qui passait par là sans doute ! Comme dit Bobby : « En plus, sur l’échelle de 1 à 10 de la potentialité du vieux chien qui se ferait écraser sur le bord d’une petite route d’une frontière fréquentée que par des chèvres et des contrebandiers, je pense avant tout qu’il ne fallait pas qu’il laisse traîner son bordel à cet endroit ». Quant aux HTF, ils pensent que chacun devrait posséder un Bobby qu’on peut sortir de son armoire à chaque baisse de moral. On vous aime amis toulousains.

Jeudi 19 octobre 2006
Le soir des lions, le matin des c… ! C’est bien vrai. Les tronches qui défilent au repas de midi en disent long sur les évènements de la nuit. En début d’après-midi, alors que Franco, Rémi, Claude et Stéphane se rendent à Ajaccio pour un repérage « souvenirs et babioles », le reste du band s’atèle à préparer le « Show Elvis » prévu en ouverture de la soirée phare du samedi soir. Configuration et répertoire particulier pour les HTF. Si Pit, Danny et Marcel conservent leur rôle habituel, Bill aura la lourde tâche d’assurer le lead vocal en plus de la guitare solo tandis qu’Yves se mettra à la batterie. Beaucoup de travail. Avec la fatigue de la veille, la répétition se révèle ardue et le résultat préoccupe quelque peu Bill qui, en professionnel sérieux, tient à présenter du bon boulot. En comparaison de la prestation de la veille, le show Elvis ne laisse pas présager le même résultat. Heureusement, en fin de journée, l’équipe « shopping à Ajaccio» nous amène un super apéro géant servi dans la cuisine du même et fatidique bungalow. Vin blanc, rouge, saucissons, coppa, olives, tommes de chèvre, figatella, tomates confites, et fium orbu (fromage à tartiner qui a fait péter le navire des pirates dans Astérix en Corse). Bill s’en en mis plein la lampe. Résultat quelques heures plus tard: cavité buccale truffée d’aphtes. Avec un tel apéro, plus personne n’a eu envie d’aller prendre le repas du soir. Une fois de plus, direction le bar pour tout le monde. Mais ce soir-là, les HTF se coucheront un peu plus tôt que d’habitude. Etonnant !

Vendredi 20 octobre 2006
Lever à 7h et course à pied pour les solides de la section rythmique. Puis déjeuner et préparation au départ pour Ajaccio. Aujourd’hui, les HTF, le staff et nos compagnons Chico et Marie doivent retrouver tous les bikers sur le port pour une grillade de poissons organisée par les marins pêcheurs locaux. Un régal. Un énorme poisson appelé « maigre » est servi à chaque personne après une assiette de charcuterie Corse. L’après-midi est laissé au loisir de chacun pour effectuer quelques emplettes. Chacun reviendra avec sa petite cargaison de nourriture locale, bibelots ou souvenirs destinés à la famille. Franco nous expliquera qu’il a été contraint de se séparer de Rémi car ce dernier, toujours avide de théories, s’était attardé plus d’une demi-heure auprès d’un vendeur de couteaux qui était de la même trempe que lui. Le couteau en question avait ainsi fait l’objet d’une étude approfondie. Tout avait été passé en revue. L’alliage de la lame, le bois du manche, son essence, l’âge de l’arbre, la date d’abattage, le domicile du bûcheron, la taille des slips de son épouse etc…Enfin, Rémi dans toute sa splendeur. Au retour, le show Elvis est à nouveau travaillé. Les musiciens ont retrouvé la forme et le résultat s’en ressent nettement. Quel soulagement. Quand on travaille, le temps passe vite. Eh là, il est moins de quart, c’est l’heure du Ricard. Le rituel reprend le dessus. Bill est sollicité pour un nouveau concert apéritif. Nous en sommes heureux et le public aussi. Après le souper et le digestif, nous apprécions le concert des Gunshots. Superbe voix et belle énergie scénique. Du spectacle pro comme on aime. Puis, nouvelle soirée en compagnie de nos amis et amies du bar. Rémi est fatigué et souhaite se coucher. Harponné au passage par Pit, il se couchera comme tout le monde, à 4h du matin…. Bien essayé Rémi….

Samedi 21 octobre 2006
Marcel ira courir seul ce matin-là car Rémi se paiera une bonne balade à moto avec Chico. Après le petit déjeuner, l’équipe du show Elvis se remet au travail avec assiduité. L’apéro sera largement mérité. Après le repas de midi, c’est l’heure des adieux à Claude et Stéphane qui doivent regagner la Suisse par avion. Petit moment d’émotion car nous prenons conscience que ces heures de bonheur touchent à leur fin. Franco les conduira à l’aéroport d’Ajaccio et en soirée, nous apprendrons qu’ils sont bien arrivés. L’après-midi sera à nouveau empreint de travail musical assidu. Comme il pleut, rester à l’intérieur n’est pas une contrainte. Après une bonne dernière répétition, c’est le sound check après nos potes du groupe « Hôtel du Rock ». Apéro, souper puis enfin, le show tant attendu par le big Boss Eric, fan du King et pour qui Bill tenait à offrir cette prestation à titre de remerciements. Remarquable entrée sur scène de notre superbe Bill dans son costume Elvis confectionné avec un réalisme à s’y méprendre par « La Blonde » du Rudy West de Pont de Roide. Pour les autres, pantalon noir et chemise blanche de rigueur. Genre congrès UDC quoi ! Excellent impact auprès du public et satisfaction au terme du show. Ouf, c’est fait…et bien fait. C’était vraiment super Bill et toi Yves, du tonnerre de Dieu derrière tes fûts. Chapeau ! Après le super concert d’Hôtel du Rock achevé en méga jam session, repli stratégique vers le bar jusqu’à l’heure de fermeture. Puis, bien évidemment, prolongations sur la terrasse du bungalow 46 avec nos Toulousains préférés. Pauvre voisinage ! Puis, vers 7h, un petit dodo. Quelle teuf !

Dimanche 22 octobre
Dernier jour en ce majestueux pays. Surprise de constater qu’en milieu de matinée, les toulousains ne sont toujours pas couchés. Quelle santé ces gars-là ! Le village de vacances de Paese di Lava commence à s’animer. Les préparatifs du départ débutent. Chacun, la mort dans l’âme, s’affaire à rassembler ses effets et boucler ses valises. Mais en matinée, la bonne nouvelle tombe. Les HTF sont réengagés pour l’année 2007, et pour assurer la soirée phare du samedi s’il vous plaît ! Quelle honneur et surtout, quelle joie ! Puis c’est l’heure de quitter Yves et Danny qui regagnent la Suisse par avion. Le cœur se serre. Au retour de l’aéroport, en fin de matinée, le bus et la remorque sont à nouveau accouplés et chargés. Puis s’ensuit un repas de midi que nous pensions frugal. Pas du tout, jusqu’au bout l’organisation et la qualité de la cuisine aura été au top. Un majestueux buffet nous attendait. Décidemment, tout aura été entrepris pour nous rendre le départ difficile. Nous prenons congé de toute la merveilleuse équipe de Paese di Lava avec le cœur prêt à éclater. Les étreintes sont nombreuses et les bisous chaleureux. Cachés derrière de sombres lunettes de soleil, quelques yeux de rockers sont trahis par les larmes qui coulent sur leurs joues. Le moment est pénible, mais ce n’est qu’un au revoir, c’est sûr ! Nous prenons finalement la route en dégustant jusqu’au dernier virage la vue sur notre lieu de bonheur. Nous roulons jusqu’à Propriano, lieu d’embarquement. Virages à gauches et virages à droite et tiens ! Une magnifique ligne droite. Elle doit bien faire 50 mètres ! Encore un moment avec tous nos nouveaux amis sur la terrasse d’un petit bistrot et il est temps d’embarquer. Nous croisons le capitaine du ferry et nous lui demandons si la mer est calme. Il nous répond que la mer sera mouvementée et qu’un sérieux roulis sera au menu. Humour de marin ou réalité ? La nuit nous le dira. Mais la réponse n’amuse pas Xavier qui, déjà tout blanc à l’idée du balancement, se gave de Nautamine pour assurer le coup. Après l’apéro, délicieux souper et café au bar. Anéantis par une semaine vécue à plein régime (le mot est-il approprié ?) et ayant de la route en vue, la plupart des bikers ne feront qu’une brève apparition au bar au terme du repas et auront la sagesse d’aller se coucher. Même certains Farmers plutôt aguerris et qui avaient planifié un dernier excès succomberont à la fatigue bien avant l’extinction des feux. N’est-ce pas Marcel ?

Lundi 23 octobre 2006
Lever très tôt et douche. Nous avalons le petit déjeuner en vitesse car nous accostons déjà à Marseille. Il fait encore nuit sur le port lorsque nous disons au revoir à Chico, Marie et tous nos autres compagnons de voyage….Vivement l’an prochain. Un petit moment de plaisir en route en retrouvant Paolo et JC du groupe Hôtel du Rock dans la même station-service autoroutière. Le retour est bien moins bruyant qu’à l’aller. Comme il y a plus de place dans le bus, il est plus facile de dormir. Notre cher pilote Franco se sentira bien seul sur ce trajet. Arrivée à Dasle en début de soirée où nous prenons congé de nos frères HTF made in France. Merci Bill de nous avoir amené dans un merdier pareil ! Tu peux recommencer quand tu veux ! Retour en Helvétie puis déchargement à Renan où les derniers Farmers de l’épopée se séparent. Franco et Marcel s’en retournent rendre les véhicules loués avant d’aller boire un dernier Jack au Memphis Pub en se remémorant ces huit merveilleuses journées. Merci à vous tous amis de Corse, bikers de l’Hexagone, d’Allemagne ou d’ailleurs, frères de Toulouse et amis musiciens de partout pour ces moment uniques que nous avons partagé en votre compagnie. Rock is not dead ! (photos en galerie)

La décision de Chris a mis les HTF en effervescence. Afin de pourvoir le plus rapidement possible à son remplacement, le téléphone est rapidement passé en surchauffe. Mais quel bol ! Moins de 24 heures après l’annonce de sa libération, la seule place assise du groupe était repourvue.

Pas de surprise, Remi Wintrebert qui avait déjà remplacé Chris ce printemps lors de sa blessure a littéralement sauté de joie lorsque les HTF lui ont proposé d’intégrer définitivement le groupe. Immédiatement disponible, Remi a de suite repris le flambeau, libérant ainsi Chris des engagements qu’il comptait honorer jusqu’à la fin de l’année 2006. Bienvenue dans le clan des HTF Remi. C’est à bras ouverts et avec une grande joie que nous t’accueillons. Nous savons que tu es non seulement un musicien de grand talent, mais aussi et surtout un camarade chaleureux et presque aussi fou que le reste du band. De grands moments nous attendent Remi et nous sommes heureux de les partager avec toi.

Amère décision que notre Chris national s’est vu contraint de prendre. Pour divers motifs principalement d’ordre professionnel, Chris nous a annoncé l’arrêt de sa carrière musicale au sein des HTF. Si ce choix est fondé, il n’en demeure pas moins difficile pour les Honky Tonk Farmers qui voient ainsi s’éloigner un ami avec qui tant de moments inoubliables ont été partagés. Mille fois merci Chris pour toute la peine que tu t’es donnée et qui n’est pas étrangère à ce que sont les HTF aujourd’hui. Effacé, noyé dans la masse tel un galet en bordure de rivière, tu réagissais cependant dès que eaux devenaient tumultueuses et nous nous rendions tout à coup compte que tu étais là, sensible et plein d’empathie. Salut « Toutankristian » ! Nous te souhaitons ainsi qu’à ta si charmante Alba nos meilleurs vœux pour votre avenir. Nous comptons sur ta présence au concert du 01 décembre 2006 au Memphis Pub de Bévilard pour que nous puissions te dire au revoir officiellement. Tu es un HTF à vie et notre porte te sera toujours ouverte. Nous t’embrassons bien fort !

Premières prestations des HTF en terre suisse-allemande. Energiques et endurants, les HTF se sont éclatés au cours de ces deux superbes et longues soirées. Applaudis et bissés par un parterre connaisseur et attentif, les HTF, épuisés par ces concerts marathons, ont regagné leur région avec le sentiment très agréable d’avoir gagné un pari. C’était également un retour musical en terre natale pour Pit dont les yeux pétillaient de bonheur face à son public. Come-back plutôt réussi hein Pit Lee ? Malgré une mauvaise grippe et une main en phase de dégonflement (voir compte-rendu de Drancy), Bill a tenu son rôle sans fléchir. Super Billou et chapeau ! Et toi Yves, bravo pour ton animation dans la langue de Goethe. Il fallait le faire ! Et puis quel bon moment la Jam Session avec notre ami Marco Gottardi à qui nous devons notre présence à Zürich. Merci beaucoup Marco, c’était vachement bien ! N’oublions pas non plus la rencontre avec deux personnages des plus attachants (Marcel serait plutôt tachant hein Bill ?). Occupés au stand des produits du terroir du pays romand, Werner et Danielle nous ont fait l’amitié de s’approcher de nous et de nous convier à une dégustation-apéritif des plus sympathiques. Merci les jeunes, on se reverra c’est sûr. Merci à Urs Egger, le patron du Grizzli Saloon pour son accueil et sa confiance et à tout son personnel pour sa gentillesse. (photos en galerie)

Grâce à notre habile chauffeur Franco, c’est sans le moindre problème que les HTF ont rejoint nuitamment la banlieue de la capitale française. A notre grande joie, notre photographe Xavier et les douces Marie et Stéphanie étaient du voyage. Un plaisir. Fait exceptionnel, nos fans Marjo et Pierre ont fait le déplacement jusqu’à Drancy pour vivre le week-end en notre compagnie. Merci les jeunes, votre présence parmi nous était cool. Cette fois, il faut le reconnaître, le GPS de Pit a été sans faille. Accueil plein de chaleur de nos amis Alain et Ange (Rockie Mountains) qui se sont décarcassés à chaque seconde de notre séjour pour nous offrir le maximum de confort. Merci à vous deux, vous êtes vraiment formidables. Après une petite nuit, visite du gymnase Delaune, lieu du concert sis à quelques dizaines de mètres de nos dortoirs. Retrouvailles émouvantes avec la géniale Big Boss Mumu, Sylvie et tous ceux rencontrés à Mirande en 2005. Un peu plus tard, arrivée de nos potes des CC Rider que nous n’avions plus revus depuis 2004. Du bonheur jusqu’au moment des balances qui se sont avérées interminables suite à différents problèmes de courant. Avant la sieste, petite initiation à la line-dance qui a permis de mettre en évidence les capacités physiques de Bill nouvellement acquises au prix d’entraînements sportifs intensifs à domicile. Impressionnant ! Après une sieste, début du concert des CC Rider et arrivée attendue de notre jeune fan et amie Lucie (un des meilleurs blogs country de la planète - voir notre page de liens) accompagnée de son frère Benjamin et d’un ami. Merveilleux moment complété par l’arrivée de nos très chers amis Jacques et Katia Carduner du Fun Country West de Concarneau. Se taper 600 bornes pour nous revoir, alors là, chapeau et merci du fond du cœur.
Puis enfin le moment de monter sur scène dans la joie et le désir de se donner à fond pour tant d’amis réunis. Malheureusement, le bonheur des HTF a été terni tout au long de la prestation par d’énormes problèmes de son sur scène. Preuve est ainsi faite que bière et table de mixage ne font pas bon ménage. Mais oublions ces désagréments qui n’ont semble-t'il pas trop été ressentis par le public. Tant mieux et nous ne retiendrons donc que les bons moments musicaux, notamment ceux de la Jam Session de fin de concert avec Benjamin à la guitare solo (super 1ère scène young brother), Alain à la batterie et Jojo à la pedal-steel. Puis l’apothéose au réfectoire de notre lotissement avec tout le monde réuni pour un moment de partage et d’amitié. Stupéfaction et régal en voyant nos bretons préférés déballer huîtres, pain, beurre demi-sel et andouilles. Intéressant d’observer la main de Bill qui gonflait à vue d’œil suite à une piqûre d’araignée. Hé hé hé, jamais vu un pis de vache greffé à l’extrémité d’un bras humain. Quelle équipe ! En bref, une bien belle sortie que ce déplacement à Drancy. Mille fois merci à vous tous et en particulier à Mumu et tout son team pour toutes ces gentillesses. Vous êtes dans un coin de notre cœur. (photos en galerie)

Chaude ambiance lors de la prestation des HTF. Très inhabituel de dominer ainsi la foule sur une scène surplombant la rue. Un petit peu de tangage en raison de l’élasticité de la construction, surtout du côté de la pedal-steel. Non Claude, nous n’étions pas en Tchéquie… Une très bonne sono de façade mais des conditions difficiles sur scène de par la disparition progressive du son dans les retours. Mais qu’importe, le concert a été très apprécié et a permis à bien des passants de découvrir que la country music avait passablement évolué depuis les premières compilations du Reader’s Digest. Petit tour de manège sympa et décoiffant au terme du concert. Il a permis de mettre à l’avant-scène les plus courageux, donc les véritables leaders, autrement dit les non-tapettes du groupe, soit Danny, Bill et Marcel. Merci aux organisateurs de cette merveilleuse fête ainsi qu’à nos fidèles fans qui ont fait le déplacement et dont la bruyante présence nous a fait chaud au cœur. Merci également à Jones et Gonzo pour les photos. (photos en galerie)

Un cadre magnifique, une énorme tente de fête et une scène digne de ce nom. Une sonorisation d’enfer exploitée par des pros bourrés de gentillesse (Merci et bravo les gars!!). Un accueil formidable par une direction sérieuse et soucieuse du détail. Un backstage de luxe et un hôtel idyllique. Merci à Gus et à Francine (nos patrons du jour) pour avoir veillé à notre bien-être ainsi qu’à celui des autres musiciens. Seul bémol facile à gommer est de fournir un plan du site à Pit avec mention des chemins réservés aux piétons. Non c’est vrai quoi, essayez d’emprunter un chemin pédestre avec une Citroën Evasion et vous verrez ! Heureusement, un brave badaud est venu au secours de Pit qui, depuis qu’il s’applique à suivre scrupuleusement les conseils du Dalaï Lama sait parfaitement rester zen. Ce brave homme a toutefois cessé de prodiguer ses conseils insistants juste avant de prendre un Zidane made in Zürich. Et puis la nuit, signalez donc le chemin pour rejoindre le backstage au moyen de signaux routiers lumineux. Bin oui, ça tombe toujours sur Pit. Ce pauvre a été contrait de faire au moins deux fois marche arrière sur 100 mètres de route. C’est que le paysage change la nuit. Mais bon, passons ! Du côté concert, ce fut une ambiance du tonnerre et un succès encore jamais égalé à ce jour par les Honky Tonk Farmers dont le stand de vente des CD à été littéralement dévalisé. Qui a dit que nul n’est prophète en son pays ? Plus d’une demi-heure après leur concert, en passant entre les tables, les HTF se voyaient encore applaudis par les spectateurs. Ca fait chaud au cœur et ça motive. Merci mille fois fabuleux public du Bougy West Festival. Et puis nous avons vraiment eu du plaisir à revoir nos potes d’Annabel, d’Appaloosa, du Charlie Mc Coy Band et de faire la connaissance de ce merveilleux canadien qu’est JC Harrisson. Génial ce garçon. Derrière ce magnifique festival on sent un professionnalisme qui ne tombe pas du ciel. Il tomberait plutôt Des Diablerets à ce qu’il paraît. Nous n’en sommes pas étonnés, ça se sent tout de suite. La classe ! Bravo et bonne continuation à ce nouveau rendez-vous de la country que nous aimons. (photos en galerie)

Rendez-vous musical très attendu des Honky Tonk Farmers car il signifiait également retrouvailles avec nos chers amis des Rockie Mountains et l’équipe à Jacky de Monsteroux-Milieu. Ambiance festive et campagnarde pour cette rencontre équestre et musiciale perdue dans un magnifique coin de pays. Un accueil chaleureux empreint de simplicité et d’amitié de la part de Pierre et sa douce moitié. Un régal. Un gîte qui résonne encore de nos rigolades et où le port du pyjama satiné passe difficilement inaperçu. Hein Claude ! Eh au fait, avez-vous retrouvé les boots à Danny? Il se rappelle vaguement les avoir oublié dans un coin. Quant à la scène, c’est du mythique ! Bravo à nos amis de la sono qui ont fait des miracles avec pas grand-chose. Jamais nous n’aurions pensé obtenir une qualité de son acceptable avec ce matériel empilé de manière si précaire et avec un tel enchevêtrement de câbles. Merci à l’électricien qui a su trouver et réparer l’alimentation défectueuse qui a créé bien des soucis lors du soundcheck et même le soir d’avant il paraît. Une programmation un peu tardive des HTF a fait que le public, fatigué d’une longue journée en plein air, était déjà clairsemé. Mais quelle ambiance et quelle chaleur. Un grand moment de succès et de plaisir pour les HTF. Et puis ce fut la fin de soirée avec nos amis. Stupéfaction de voir Jacky et son équipe nous concocter sur place une soupe à l’oignon destinée à rattraper celle «mémorable» de notre passage à Monsteroux-Milieu en 2005. Incroyable ! Ils avaient tout apporté les bougres. Bon sang quel délicieux moment avec vous les amis. Elle était vachement bonne cette fois. Mille fois merci à vous tous. Il y aurait tant de monde à remercier que nous ne pouvons prendre le risque de citer d’autres noms pas soucis d’oublier quelqu’un. Comptez sur nous l’an prochain. (photos en galerie)

Nouvelle jeunesse pour cet incontournable rendez-vous de Country Music. Après Trévillers où nous avions eu le bonheur de jouer lors du concert apéritif de 2004, nous avons eu l’honneur d’être conviés à la version « citadine » nouvelle formule de ce festival, en ouverture de la soirée du vendredi. Une infrastructure impressionnante, une sonorisation de scène de grande classe et des bénévoles toujours aussi attachants, marque de qualité de ce festival qui avait acquis ses titres de noblesse en pleine campagne. Dur de repartir d’un nouveau pied en pleine ville. Néanmoins, les HTF ont passé une excellente soirée couronnée de succès. Preuve en est l’engouement du public pour le premier CD du groupe. Longue vie au Franch' Country Festival auquel les HTF sont très attachés. Bravo à la nouvelle direction du festival et aux fidèles qui se défoncent. Merci pour tout et bonne chance… (photos en galerie)

Invités par nos amis des Country Roll à l'occasion de la célébration du 10ème anniversaire de leur band, nous n'avons pu résister à la tentation. Vendredi 21 juillet, nous avons donc pris la route avec instruments et bagages pour nous rendre dans la région de Ceske Budejovice/CZ, ville mieux connue sous le nom de Budweis, patrie de la bière du même nom. Parti sur les chapeaux de roues, le préposé au service minibar s'est rapidement assoupi, ce qui n'avait pas été le cas lors de notre déplacement à Concarneau. La chaleur peut-être ou alors la fatigue due aux préparatifs de départ? Qui sait?

Néanmoins, l'ambiance était à la détente et conduits par notre chauffeur attitré Franco, nous sommes arrivés à bon port vers 3h du matin. Comme une soirée DJ se déroulait dans la superbe propriété de l'hôtel, pas question de se coucher de suite. Donc, premier contact avec la langue, la bière, la monnaie locale et Dracula, le berger allemand de l'établissement.

Après une courte nuit suivie d'un petit déjeuner, le traditionnel jeu de fléchette emporté dans les bagages a été mis à contribution jusqu'au repas de midi, heure à laquelle le guitariste Jiri devait venir nous chercher. Finalement, c'est à 15h30 qu'il s'est pointé. Z'ont pas inventé la montre les bougres. Mais comme Jiri était accompagné de la ravissante chanteuse Klara qui nous a gratifié d'un chaleureux bisou de bienvenue, les heures d'attente ont rapidement été oubliées. Une partie de fléchettes et une bière plus tard, nous prenons enfin la route pour nous rendre sur le lieu du concert et des festivités. Nous suivons Jiri qui doit avoir hérité du GPS de Pit car il s'est planté magistralement de route. A sa décharge, il est vrai que les routes de campagnes sont nombreuses dans le coin. Nous en suivons une qui se fait de plus en plus étroite et inconfortable jusqu'au moment où, stupeur, nous arrivons dans une ancienne carrière au milieu des bois. L'endroit est génial mais inattendu. A ces Country Roll, pas d'infrastructure pompeuse, seulement des tubes des bâches, des tables, des bancs, et une poignée d'amis solidaires pour installer le tout. Mais côté sono, là c'est du pro.

Cet anniversaire a été empreint d'une telle simplicité et d'une telle authenticité que nous en avons été émus. Que de moments forts! Celui qui nous a particulièrement marqué est la rencontre avec IVA, une enfant inoubliable qui nous a comblé d'étreintes et couverts de bisous. Et côté musique, le moins qu'on puisse dire c'est que ça groovait. Magnifique prestation que celles de nos amis tchèques. Ils nous ont vraiment épatés. Et puis ce fut notre tour, tout en fin de soirée. Un petit soucis avec les maux de ventre de Chris, mais tout s'est bien déroulé, heureusement. A un détail près. En effet, la fatigue et l'instabilité du plancher de scène aidant, Danny à failli s'étaler en plein concert. Non non, il n'avait presque rien bu! Un bon moment de zique quand même devant un public attentif et participatif. Et puis une fin de soirée un peu dans l'inquiétude car Franco était vraiment malade. C'est vache la vie, le seul qui ne boit pas et voilà le résultat. Heureusement, au fil des heures agrémentées de multiples vidanges, il a retrouvé sa teinte d'origine. La fête a duré jusqu'aux lueurs de l'aube autour d'un feu avec des chants et des airs de guitare. Un moment privilégié pour tout musicien qui se respecte. Nous avons passé un magnifique séjour chez vous les Country Roll et nous n'oublierons jamais ces moments de fraternité et d'amitié. Viendrez-vous lorsque nous fêterons nos 10 ans? Nous l'espérons! (photos en galerie)

Des années que j'en rêvais... Lors de la rencontre avec nos amis Cross Canadian Ragweed à New York City l'an dernier, ils m'ont longuement parlé de cette croisière annuelle qu'ils organisent depuis 3 ans et qui est nommée CCRuise... De quoi s'agit-il? En deux mots: 7 jours de rêve à travers les Caraïbes (Jamaica, Grand Cayman, Cozumel), accompagné de musiciens talentueux et d'une extrême gentillesse (CCR, Reckless Kelly - que nous avions rencontré en 2004 à Craponne - Wade Bowen et Stoney LaRue), tous membres de la scène Texas/Oklahoma Red Dirt Music... Des rencontres inoubliables, des concerts mémorables et uniques, des découvertes incroyables - Stoney you are the best!!! -, des soirées interminables au bar du casino (et aussi ailleurs...), des hectolitres de Bud Light et autres Jack & Coke, de nouvelles amités, des matches de coupe du monde à la télé, des serviettes de bain pliées en forme d'animaux, un soleil de plomb et une mer turqoise... bref un million d'images qui vont rester dans l'esprit pour longtemps... jusqu'à l'année prochaine!!!

Et le rêve ne s'est pas achevé au débarquement... Après une visite rapide de Austin ainsi qu'une traversée du magnifique Texas rural, nous arrivons à Fort Worth, haut lieu de la culture country puisque c'est le berceau du Billy Bob's Texas, haut lieu vivant et légendaire du Honky Tonk et de la Country Music en général. C'est également à cet endroit que se tient ce jour-là (comme chaque année le 4 juillet) le Willie's PicNic, énorme festival country avec une affiche de 40 groupes comprenant notamment Willie Nelson, Kris Kristofferson, Nitty Gritty Dirt Band, Shooter Jennings, Ray Wylie Hubbard, nos amis du Randy Rogers Band et ... Stoney LaRue... qui nous a aperçus et proposé de venir backstage afin d'assister aux concerts depuis la scène!!! Thank you Stoney, I will never forget it!!! See ya next year dude!!!

Danny + Gonzo (photos en galerie)

Notre deuxième déplacement de l’année nous a amené chez nos amis de Dombasle. Météo exécrable et route difficile. Même le GPS de Pit s’en était aperçu dès le passage de la frontière. En effet, de Biaufond/CH à Nancy/F, la voix suave de ce charmant gadget n’a cessé de répéter « Faites demi-tour dès que cela est possible ». Finalement, à quelques kilomètres du but, Pit s’est aperçu que sa programmation n’était peut-être pas tout à fait celle qu’il croyait avoir effectuée. Sacré Pit !
Finalement, après quelques hésitations et petits détours, nous avons enfin trouvé cette superbe salle de Dombasle. Nous avons d’emblée été accueillis à bras ouverts par notre ami Jean-Mi qui n’a cessé de nous soigner « aux petits oignons ». Impérial tu as été bien cher Jean-Mi. Merci du fond du cœur pour ta gentillesse et ta disponibilité. Puis il y a eu la rencontre avec le staff du Club ainsi que nos amis canadiens de l’équipe à Guy Dubé. Ambiance chaleureuse comme on aime. Boostés par l’ambiance de fête et l’appui d’une excellente technique, les HTF se sont sentis particulièrement à l’aise sur cette magnifique scène. Bien entendu, notre photographe Xavier avait fait le déplacement. Il nous permet ainsi de revivre ces instants magiques au travers de ses photos visibles sous «galerie». Merci Xavier. Au fait, tu as oublié quelque chose dans l’étui à guitare du bassiste. Coquin va ! On en reparlera. Merci à vous tous bien chers amis du Country Club Dombaslois pour votre accueil et vos applaudissements nourris. Nous nous reverrons, c’est obligé ! Quant à toi bien cher Rémi, merci mille fois d’avoir accepté de remplacer (majestueusement) notre batteur Chris lors de ces deux concerts. Par la qualité de ta musique, ton âme de musicien et ton grand cœur, tu as su conquérir les HTF qui te considèrent désormais comme un vrai Farmer. Notre porte te sera toujours ouverte, c’est garanti !

Encore un déplacement mémorable pour les HTF. Ambiance de course d’école durant les 28 heures de trajet aller et retour avec un service mini-bar aussi copieux qu’efficace. Merci au sommelier Bill qui s’est tapé les deux tiers du trajet debout pour assurer sa tâche. Quel exemple de serviabilité et de sobriété. Tout de même un léger mal de tête le lendemain. Probablement le décalage horaire. Et puis pour la première fois, les HTF profitaient d’un chauffeur volontaire. C’est Franco, le patron du Memphis Pub de Bévilard/CH qui s’est dévoué. Super Franco, confortable et fluide a été ta conduite. Merci de nous avoir transporté en toute sécurité et ramené sans écueils au bercail. Et puis il y avait également Xavier, le meilleur photographe que les HTF connaissent. Quel œil ! Ne manquez pas de visiter notre galerie. Merci Xavier, c’est géant. Nous ne pouvons pas oublier non plus notre batteur de remplacement Rémi. Excellent garçon ! Superbe prestation musicale. Bravo et merci du fond du cœur. Tu nous a également permis de découvrir qu’il n’y avait aucune gêne à se vêtir d’une Djellaba et chausser des babouches chromées pour aller au lit. Mortel le look. En plus, ta préparation de fruits de mer en chambre d’hôtel a été autant succulente que stupéfiante. Surprise géniale que ce buffet improvisé de palourdes, huîtres, andouilles et pain au beurre salé accompagnés d’un petit vin approprié. Merci aux généreux donateurs. Prié de remonter en chambre sous prétexte d’un grave problème, le bassiste prêt à succomber à une crise cardiaque tant il était inquiet s’est vu soulagé que cette fausse alarme était en fait destinée à lui faire découvrir cet étalage alléchant. Après avoir libéré quelques grossièretés, il s’est cependant rapidement mis à table. Pour quelqu’un qui prétendait ne pas aimer les huîtres, quel gouffre ! Que de rires !
Et puis il y a eu la rencontre avec les organisateurs Jacques et Katia Carduner. Des gens formidables qui bien que surchargés par leurs tâches, ont pris le temps de nous faire découvrir cette magnifique cité de Bretagne et de nous faire goûter aux spécialités locales. Que du bonheur ! Tant pour les yeux que les papilles d’ailleurs. Nous passerons sur les ennuis techniques lors des balances. C’est fou qu’une seule personne puisse nuire à autant de monde. Mais bon, il paraît qu’ingénieur du son est un métier. Nous espérons que la Mairie lise ces quelques mots et qu’elle n’impose plus n’importe qui aux sociétés qui se donnent la peine d’organiser un évènement dans lequel elles mettent toute leur énergie et leurs espoirs. Finalement, tout est presque rentré dans l’ordre au moment de monter sur scène et c’est tant mieux. La soirée a été superbe et le public des plus chaleureux. Mille fois merci à vous tous, braves amis bretons du Fun Country West, vous avez été géniaux. Vous êtes dans nos cœurs. (photos en galerie)

Pauvre Chris, une plaque de glace, un salto arrière et crac... ligaments de la main droite en purée. Afin de museler les éventuelles mauvaises langues, sachez que ce n'était pas en sortant du local de répétition. A la réflexion, c'est peut-être pour ça qu'il s'est crispé dans sa chute... Lui qui avait renoncé au ski cet hiver afin de préserver son intégrité corporelle en vue d'assurer les nombreux concerts qui s'annoncent... Bingo! Comble de malchance, ce genre de blessure ne se résorbe que très lentement. De ce fait, nous avons été obligés de pourvoir à son remplacement jusqu'en juin 2006. De rage, Chris est tout de même parvenu à achever l'enregistrement des pistes batterie de notre CD d'une seule main. Bravo! Courage Chris! Prends bien soin de toi et reviens-nous vite en pleine forme.
C'est ainsi que nous accueillons Rémi Wentrebert, batteur professionnel avec lequel nous avons déjà eu l'occasion de partager de chaleureux moments d'amitié aux studios CKM d'Héricourt en 2004. Merci Rémi d'avoir accepté de nous dépanner à titre exceptionnel, et ce malgré ton emploi du temps surchargé. Magnifique ta prouesse d'avoir assimilé notre répertoire en si peu de temps. Tu sais quoi? Avec un peu d'efforts, tu pourrais en faire ton métier. Hé hé hé! Bienvenue et mille fois merci amigo.

Passage très apprécié chez nos amis alsaciens du Country Club Let's Dance de Marmoutier qui fêtaient le 5ème anniversaire de leur société. Vous ne savez pas où se trouve Marmoutier? Demandez à Pit de vous prêter son GPS, il ne se trompe jamais. Heu! sauf sur l'autoroute... Un apéro super sympa à l'hôtel, une salle polyvalente magnifiquement décorée, un accueil chaleureux, la découverte pour certains du délicieux baeckeoffe accompagné de vins locaux divins, de la country music, de la danse,de l'amitié et des rires, enfin bref, tout ce qui plaît aux HTF. Un tout grand merci à tous et toutes les Let's Dancers et en particulier à Alain, René, et Ingrid à qui nous souhaitons de se remettre rapidement de sa blessure. Un grand merci également à toute l'équipe du Country Club Dombaslois qui a quitté sa région de Nancy pour venir nous écouter et chez qui nous aurons le plaisir de nous produire le 20 mai 2006.
A bientôt Jean-Michel & Co. (photos en galerie)

Article de presse - DNA 23 Janvier 2006